760 000 enfants naissent chaque année en France. Mais où sont les pères ? Quelles sont leurs pensées, leurs émotions ? Leur vécu du plus grand bouleversement physique et psychologique de l’existence demeure un territoire encore trop méconnu, coincé entre gêne et pudeur.

« Ces mille jours pour commencer à être père » restitue comme jamais la voix des pères. À la manière d’un carnet de voyage, le récit met en scène un couple au fil du temps. Le plus intime est dévoilé avec ses enchantements, ses questionnements et ses emportements. Il y a tant à faire pour mieux accompagner l’homme et la femme pendant les 1000 premiers jours de vie d’un enfant.

Depuis la publication d’un premier ouvrage sur la paternité en 2013, Francis Guthleben est régulièrement sollicité par les médias sur les questions touchant à la place, au rôle et aux défis des pères. Ses interventions et la création par le gouvernement d’une commission de réflexion dédiée aux premiers temps de la vie de l’enfant l’ont encouragé à porter une voix résolument humaine et réformatrice.

Chacun de ses ouvrages est une prise de position forte sur des dysfonctionnements sociétaux ou des liens humains malmenés. Ici, le livre se termine par vingt propositions pour un meilleur accompagnement des parents et de leur enfant pendant les mille premiers jours si déterminants.

Editions Atine Nenaud – 2019

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Dans la presse :  Europe 1, Maxi Flash, The Local (Anglais), Redacnet, Les Dernières Nouvelles d’Alsace,

Un extrait du livre

« Un baby-boom se déroule dans ma tête. Je n’ai jamais vu autant de femmes enceintes, autant de courbes sous les jupes. Je regarde, observe, dévisage toutes ces mères en devenir. J’ajoute mes sourires complices et attendris.

J’aimerais vivre ce mystère de l’enfant en soi. Je voudrais grossir du dedans, grossir du devant, sentir un deuxième cœur battre en moi. Bien sûr, je me sens maladroit comme si je mettais des habits de femme, mais je suis bien aussi avec ces habits-là pour dire un être à venir. J’aime cet appel qui sonne, tonne, taraude, tenaille jusqu’aux entrailles. La grossesse me donne des elles. Laura a observé mes fautes de grammaire récurrentes. Je m’écris au féminin, ajoute des « e » dans mes terminaisons. Elle en a proposé une lecture : « Ta part féminine grandit, elle se montre, s’affiche. » Il est beau ce « e » dans les accords. C’est une lettre ronde, une lettre pleine. Nous rions.

J’aime aussi les phrases des femmes autour de leur grossesse. J’aime leur fierté lorsqu’elles portent la vie. J’aime leur gêne lorsqu’elles pointent leur ventre. J’aime leurs joues rougissantes et leurs troubles lorsqu’elles racontent que leur intime se fait double, source de plaisir et jaillissement d’une étoile. Parfois accueillant l’un et rejetant l’autre ».

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